Internet of Things et capteurs, robotique, intelligence artificielle, réalité virtuelle et/ou augmentée, big data, deep learning, blockchain… voilà des termes qui, pour certains, étaient encore inconnus du grand public il y a de cela quelques années. Aujourd’hui, ces technologies se développent à un rythme effréné et s’apprêtent à intégrer tous les aspects de notre vie quotidienne.

Il n’y a qu’à voir l’arrivée massive de l’intelligence artificielle dans nos smartphones, nos voitures ou nos assistants électroniques pour s’en convaincre. Cela bouleverse notre quotidien, nos sociétés, l’économie mondiale et surtout nos métiers. Le numérique étant de plus en plus présent dans nos sociétés et dans nos économies, les métiers de l’informatique offrent et continueront d’offrir de nombreux débouchés pour des femmes et des hommes de profils très différents.

Un enjeu sociétal et économique

A côté de ces développements technologiques, c’est l’ensemble des secteurs du marché de l’emploi en Belgique qui se digitalisent et qui se transforment. Cela n’est pas sans conséquences pour les travailleurs : certains devront se mettre à niveau pour suivre cette évolution, tandis que d’autres fonctions sont vouées à disparaitre tout simplement. Dans son étude « Shaping the future of work »[1], Agoria estime que d’ici 2030, plus de 310 000 travailleurs devront se reconvertir pour trouver un nouvel emploi avec la digitalisation de l’économie à venir.


[1] https://www.agoria.be/fr/bethechange

Les besoins en main d’œuvre actuels et futurs des employeurs belges

En Belgique, les entreprises sont activement à la recherche de personnes spécialisées dans l’informatique.

A l’occasion du Baromètre du secteur du numérique en Wallonie 2018, la plateforme Digital Wallonia a sondé plus de 140 entreprises wallonnes du secteur et a pu identifier les profils les plus recherchés actuellement par les entreprises :

  • 55% des entreprises répondantes sont à la recherche d’analystes programmeurs ;
  • 46%, des gestionnaires de projets IT ;
  • 27%, des développeurs web ;
  • 23%, des spécialistes sécurité et cryptage ;
  • Et 23%, des gestionnaires et analystes de données.

L’informatique : un domaine incontournable et diversifié

Les bases matérielles et logicielles de l’informatique d’aujourd’hui ont été posées il y a de cela une cinquantaine d’années à peine. Il y a 30 ans, est apparu Internet et est né le terme World Wide Web.

Aujourd’hui, rares sont les domaines de nos sociétés qui ne font pas usage de ces technologies et les personnes qui n’ont ni un accès à internet, ni à un ordinateur se font de plus en plus rares. On estime qu’en 2018 il y avait plus de 4 milliards d’internautes (soit plus de 54% de la population mondiale) et plus de 3 milliards d’utilisateurs des réseaux sociaux[1]

Vous vous doutez bien que l’informatique est de plus en plus présente dans nos vies, mais avez-vous seulement une idée de l’étendue des activités quotidiennes et professionnelles qui utilisent ces technologies aujourd’hui ? Nous vous relayons ici une petite liste (non exhaustive !) compilée par l’Université Catholique de Louvain pour vous donner une idée[2] :

« Commençons par les plus évidentes : Internet, GSM, Home-Banking, E-commerce, SmartPhone, Jeux. Mais aussi :

  • La gestion d’une entreprise, d’un hôpital tant pour les ressources financières que pour les ressources humaines.
  • La production est de plus en plus automatisée et bien sûr, c’est l’informatique qui commande les robots.
  • De manière similaire, notre maison recèle de plus en plus de dispositifs informatiques (domotique) qui gèrent l’utilisation des lumières, des portes, de l’alarme voire même la gestion du frigo.
  • La sécurité routière et ferroviaire passe également par l’informatique. Gestion du trafic, des aiguillages, …
  • Dans le domaine du spectacle, on fait également appel à l’informatique pour la gestion des tickets et des salles.
  • Dans le domaine de l’énergie, la production et la sécurité de centrales ou gestion du réseau électrique sont actuellement largement assistées par l’ordinateur.
  • Dans le domaine médical, les scanners et bien d’autres techniques font appel à l’informatique pour gérer la quantité très importante de données recueillies. Cela permet de les traiter et d’obtenir une « image » pré-analysée et plus facilement expertisée par l’être humain. »

[1] https://www.blogdumoderateur.com/chiffres-internet

[2] https://uclouvain.be/fr/instituts-recherche/icteam/ingi/les-metiers-de-l-informaticien.html

Quels débouchés ?

Le monde du travail et nos sociétés ont des besoins en informaticiens de plus en plus importants. De plus, les débouchés en la matière sont très variés, ce qui offre l’opportunité à beaucoup de personnes de trouver une voie dans ce domaine qui soit compatible avec son caractère et ses intérêts.  

Cependant, il n’est pas toujours facile de s’y retrouver dans la galaxie des métiers possibles dans le domaine de l’informatique. Pour le néophyte, les intitulés de postes que l’on retrouve dans les offres d’emploi peuvent prêter à confusion et il est parfois difficile de faire le lien entre un titre de fonction et le parcours de formation correspondant. Cette situation est compréhensible lorsque l’on comprend que les employeurs ont des besoins très précis et spécifiques et qu’ils donnent un intitulé aux offres en fonction du travail à effectuer plutôt que des cursus de formation existants.

Pour vous aider à y voir plus clair, nous pouvons déjà classer les métiers par domaine technique, comme vous pouvez le constater dans le graphique suivant[1] :


[1] Source : https://www.idec.ch/PDF/le_metier.pdf

Ici, vous constaterez qu’on peut déjà faire la distinction entre les métiers portant sur le matériel (techniciens, webmaster, …) et les métiers portant sur les logiciels (développeurs, programmeurs, …). C’est déjà une première orientation. C’est l’axe horizontal du graphique. L’axe vertical du graphique représente le niveau de formation ou d’expérience requis par la fonction ou le poste. De fait, on comprend aisément qu’un directeur informatique ou un chef de projet nécessite plus de responsabilités et un bagage de formation plus important qu’un administrateur ou un programmeur.

Quels sont les métiers de l’informatique ?

Les métiers de la cybersécurité

La cybersécurité est un domaine où les spécialistes sont très recherchés. Jamais, dans nos sociétés, l’information n’a été générée, collectée, stockée et traitée de manière aussi importante. Les risques de perte, fuite, piratage ou d’utilisation frauduleuse des données pour les entreprises ou les utilisateurs sont d’autant plus important, qu’internet permet de connecter des équipements de plus en plus variés (ordinateurs, smartphones, objets connectés, …).

Les personnes travaillant dans le domaine de la cybersécurité sont donc des experts qui ont pour rôle « d’utiliser l’ensemble des lois, politiques, outils, concepts et mécanismes de sécurité, méthodes de gestion des risques, actions, formations, bonnes pratiques et technologies qui peuvent être utilisés pour protéger les personnes et les actifs informatiques matériels et immatériels (connectés directement ou indirectement à un réseau) des états et des organisations. »[1].


[1] https://fr.wikipedia.org/wiki/Cybers%C3%A9curit%C3%A9

Les métiers de l’analyse de données[1]

Le phénomène des données massives (Big data) découlant de la croissance des capacités de stockage et de traitement a fait évoluer les métiers de l’aide à la décision.

Plusieurs métiers sont aujourd’hui en émergence et nécessitent des compétences mathématiques poussées. On peut citer notamment :

  • Data scientist : il s’agit d’un ou d’une spécialiste de l’analyse de données provenant de sources multiples pour un secteur d’activité (finance, marketing…) au sein d’une direction métier ;
  • Data analyst : positionné au sein de la direction des systèmes d’information, elle ou il développe et administre des solutions logicielles permettant la mise à disposition des données.

[1] https://www.economie.gouv.fr/files/files/directions_services/cge/Rapports/2016_04_12_2015-10.pdf

Le métier de l’administrateur réseaux

Cela concerne ici les personnes chargées de la gestion d’un réseau, c’est-à-dire de gérer les comptes et les machines d’un réseau informatique d’une organisation (entreprise par exemple). Cela comprend les aspects matériels et logiciels de la gestion d’un tel réseau.

Cet administrateur est souvent assisté d’un ingénieur architecte informatique qui pense et conçoit l’architecture réseau. L’administration de réseau est une discipline de l’informatique qui peut éventuellement s’étendre à la téléphonie.

Les métiers liés aux réseaux sociaux

Facebook, Twitter, Instagram, Tik Tok et consorts font désormais partie des outils de communication incontournables de notre génération. Les entreprises ont très vite compris l’importance de tirer parti de ces réseaux pour mieux se faire connaître de leurs clients et cela a transformé la manière dont ces entreprises communiquent avec leur clientèle. De nouveaux métiers sont ainsi apparus : nous avons d’un côté le métier de « gestionnaire des médias sociaux (ou encore Social media manager, Community architect, Social media architect, responsable des médias sociaux, stratège en médias sociaux, responsable des animateurs de communauté, architecte en médias sociaux) qui vise à définir la stratégie de communication d’une organisation sur les médias sociaux dans ces différentes activités (notamment les ressources humaines, la communication, le marketing et l’innovation) ».

Et de l’autre côté, nous avons « l’animateur de communauté en ligne (community manager) dont le métier est de développer et gérer la présence d’une organisation sur internet en veillant à sa e-réputation ».

Les métiers de technicien monteur / installateur / réparateur

Le technicien de maintenance informatique assure le montage, l’assemblage et le bon fonctionnement des ordinateurs, de ses logiciels et de ses périphériques (imprimantes, scanners, …).

Il s’agit de localiser les pannes ou les anomalies et de les réparer ou de les remplacer. Il doit poser des diagnostics sûrs dans les délais les plus rapides et intervient le plus souvent en urgence, souvent sur place mais parfois aussi via réseau. Son travail consiste aussi à anticiper les pannes en veillant à maintenir le matériel dans un état de marche optimal.

Attention, il ne faut pas confondre ce technicien avec le technicien support (ou conseiller helpdesk), qui lui intervient le plus souvent à distance (par téléphone ou par visioconférence) pour offrir une assistance à ses clients ou aux entreprises.

Le métier de développeur / programmeur

Le développeur est la personne responsable de la conception des logiciels à l’aide de langages de programmation (un langage de programmation est un langage permettant de formuler des algorithmes et de produire des programmes informatiques qui appliquent ces algorithmes).

Nous retrouvons différents types de développeurs, selon le secteur dans lequel il ou elle évoluera[1] :

  • Le développeur informatique (Web), Développeur web responsable des codes sources constituant les différents langages de programmation d’Internet, composés entre autres des langages tel que le HTML, le CSS, ou le XML, des langages interprétés comme PHP Hypertext Preprocessor, ASP Active Server Pages, Pascal, Perl ou encore du JavaScript, ou des langages à objet (POO) composée entre autres de C++, de Java, de Ruby, ou de Python.
  • Le développeur multimédia, designer graphique, chargé des graphismes (le WebArt, Web design) ou de l’encapsulation dynamique audio/vidéo.
  • Le développeur logiciel ou concepteur de logiciel, chargé de construire pour une entité ou pour une finalité un programme spécifique tel que les applications mobiles pour les environnement nomades, logiciels sur des systèmes embarqués ou la Domotique.

[1] https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9veloppeur

Mais qu’en est-il des possibilités de trouver un emploi dans ce domaine ? Ici aussi, l’UC Louvain nous apporte quelques éléments de réponse :

« Les résultats d’enquête successives auprès des diplômés (réalisées en 2010 et 2016) montrent que 73% des diplômés avaient un contrat en poche avant même d’avoir obtenu leur diplôme.  92% ont un emploi moins de 3 mois après la fin de leurs études. On voit donc bien que le marché de l’emploi est très porteur dans le domaine.  92% des diplômés des 5 dernières années ont un emploi en lien avec le secteur de l’informatique.  Ils ne doivent pas se réorienter précocement vers d’autres secteurs, ils commencent aisément leur carrière dans un travail en lien avec leur domaine d’étude. »

L’informatique est donc un secteur qui engage et cette tendance n’est pas prête de s’arrêter !

Une voie accessible aux personnes porteuses d’un handicap

Il faut savoir que bon nombre de métiers de l’informatique présentent un double avantage : d’une part, bon nombre de ces métiers sont assez sédentaires et d’autre part, ils sont recherchés dans les grandes agglomérations.  C’est un bénéfice non négligeable en matière de transport et en matière d’accessibilité des locaux de travail.

En outre, les modifications des postes de travail nécessitent assez peu d’adaptations. C’est un avantage pour l’employeur et cela rend ces métiers plutôt accessibles aux personnes en situation de handicap.

C’est donc un secteur qui se prête mieux que d’autres à la reconversion d’un travailleur qui soit devenu handicapé. Ceci, d‘autant plus que si l’on dépasse les clichés, bon nombre de ces métiers ne nécessitent pas d’être fort à l’aise avec les mathématiques, ou d’avoir fait une filière scientifique.

A Bruxelles, il existe par ailleurs une convention entre Bruxelles Formation et le service PHARE visant à faciliter l’accès des personnes porteuses d’un handicap aux diverses formations proposées par Bruxelles Formation.

Comment se former à Bruxelles ? Quelques pistes…

Apprendre les bases de l’informatique :

Vous avez besoin d’apprendre à utiliser un ordinateur ? Alors orientez-vous vers des cours qui proposent une première initiation aux ordinateurs ou des cours qui proposent une initiation de l’ordinateur ET aux logiciels de bureautique.

Vous pouvez vous rendre à l’adresse suivante pour avoir une liste de cours d’initiation : http://www.dorifor.be/article/s-initier-a-la-bureautique-541.html

Les cours de cette liste sont gratuits ou coûtent moins de 2€ par heure de formation.

Si vous le souhaitez, vous pouvez aussi vous inscrire aux cours d’informatique proposés par la Centrale de l’Emploi. Nous proposons des cours sur : Word 2016, Excel 2016, initiation au courrier électronique et préparation aux examens psychotechniques. Pour accéder à nos cours, vous devez simplement être inscrit chez Actiris ou un partenaire et avoir une certaine maîtrise du français parlé et écrit.

Pour consulter les dates de nos prochaines séances de cours, rendez-vous sur la page suivante : http://www.werkcentraledelemploi.be/chercheurs-demploi/informatique

Suivre une formation qualifiante ou professionnalisante :

Bruxelles Formation

C’est le service public francophone en charge de la formation professionnelle en Région bruxelloise. C’est un opérateur de formation mais aussi le régisseur de la formation professionnelle en Région bruxelloise.

Ce centre propose des formations pour les chercheurs d’emploi, mais aussi pour les travailleurs qui souhaitent mettre à niveau ou développer leurs compétences. Bruxelles Formation propose des formations en langues, pour les métiers de la logistique, de l’industrie, pour les métiers de bureau et de services, pour la construction et bien évidemment pour les métiers de l’informatique et des TIC.

Formations proposées : Administrateur système Microsoft certifié, Administrateur | Administratrice réseaux, Consultant junior SAP orienté finance, Consultant junior SAP orienté logistique, Data analyst, Développeur .Net certifié, L’essentiel des systèmes et réseaux, Développeur | Développeuse d’applications mobiles iOS-Android, Laboratoire Web PHP et JavaScript, Front-end Developer pour webdesigner, Infographiste, Photo numérique et retouche, Référencement SEO-SEA, et bien d’autres. N’hésitez pas à consulter leur site internet.

Contact :             Cité des métiers, avenue de l’Astronomie 14, 1210 Bruxelles

0800/555.66

http://www.bruxellesformation.be

Chèques TIC d’Actiris

Si vous êtes intéressé(e) par un emploi mais que vos connaissances en informatique ne sont pas suffisantes, vous pouvez aisément vous mettre à niveau à l’aide des chèques TIC d’Actiris. Bénéficier de ces chèques est assez simple car il suffit d’être domicilié(e) sur la Région bruxelloise, d’être inscrit comme chercheur d’emploi inoccupé auprès d’Actiris et d’être en « recherche d’emploi autonome ».

Plus d’informations ici : http://www.actiris.be/ce/tabid/983/language/fr-BE/Developper-ses-competences-informatiques.aspx

Formations proposées : vous déterminerez le contenu et le programme de formation avec votre conseiller Actiris. Son objectif sera de déterminer ce dont vous aurez besoin comme compétences informatiques en fonction de votre projet professionnel.

Contact :             Pour introduire une telle demande, vous devez prendre contact avec votre conseiller Actiris qui analysera votre demande et vous indiquera la marche à suivre.

Interface 3

Active depuis 1988, cette association bruxelloise dispense des formations gratuites pour les femmes en recherche d’emploi. Vous pourrez y suivre des formations dans le domaine de l’informatique, entre autres. Interface 3 permet aussi aux femmes de faire certifier certaines de leurs compétences informatiques.

Formations proposées : Helpdesk informatique, Game developer, Administratrice de systèmes et réseaux, Webmaster – Front End Developer, Wab Application developer.

Contact :             Rue Gaucheret 88 – 90, 1030 Bruxelles.

Tél : 02/219.15.10.

https://www.interface3.be

Evoliris asbl

Il s’agit du Centre de Référence Professionnelle TIC (Technologies de l’Information et de la Communication) de la Région de Bruxelles-Capitale. Leurs activités sont les suivantes : Formation, développement d’actions en liaison avec la mise à l’emploi, identification et validation des compétences, promotion des métiers et des qualifications dans l’ICT ainsi que des formations qui y conduisent, et veille sectorielle (Analyse des besoins sectoriels et l’identification des nouvelles compétences et des nouveaux besoins de formation).

Formations proposées : Très nombreuses, nous vous renvoyons au site d’Evoliris pour avoir la liste complète de leurs formations. Vous y retrouverez, entre autres, des formations en matière de : Sécurité et cybersécurité, Administration exchange server 2016, Traitement des données avec python, Data mining, Programmation Java, business Analyst, interroger les BD avec SQL, …

Contact :             Rue de la Borne 14 A2, 1080 Bruxelles

                               02/475.20.00

http://www.evoliris.be

Intec Brussel vzw

Centre de formation néerlandophone reconnu par le VDAB pour différents métiers de l’informatique en lien avec les demandes du marché du travail. Tous leurs cours sont gratuits et accessibles aux chercheurs d’emploi.

Formations proposées : Développeur JAVA ; Spécialiste en sécurité des réseaux informatiques, serveurs et Internet ; Technicien PC et réseau ; Applications pour développeurs JAVA et Internet Of Things ; Digital Skills Training : Pensée logique algorithmique ; Développeur Front-End ; Gestion de réseau TIC ; Développeur .NET.

Contact :             Place Rouppe, 16, 1000 Bruxelles

02 / 411.29.07

http://www.intecbrussel.be

Molengeek

Molengeek est défini par son fondateur comme : « Un endroit où on peut venir développer son projet, se faire conseiller, se faire coacher, où on organise des mini formations, des workshops et aussi des événements. On a aussi développé des formations pour permettre aux personnes de s’approprier le code informatique et le design ou la communication ». Ce centre poursuit plusieurs missions. Dans un premier temps, c’est un espace de sensibilisation à l’entreprenariat pour les jeunes, ce qui peut les aider à lancer leur propre affaire. C’est aussi un espace de coworking, autrement dit un espace de travail partagé ouvert à tous.  Et enfin, c’est un espace qui offre divers types de formations.

Formations proposées : Coding School : Une formation intensive de 6 mois de Web developer. Mais ils proposent aussi d’autres formations accessibles avec les chèques TIC d’Actiris : Photoshop, HTML et CSS, Réseaux sociaux, Adwords, Illustrator, Indesign, Javascript.

Contact :             Place de la Minoterie 10, 1080 Molenbeek-Saint-Jean

02/880.99.50

https://www.molengeek.com

Becode : In Code We Trust

Cette structure offre des formations en horaire du jour pour apprendre les technologies numériques. Les cours proposés s’étalent sur un programme de 6 mois intensif.

Formations proposées : Web Development Training, Artificial Intelligence Training.

Contact :             Cantersteen 10, 1000 Bruxelles

                               0487/44.80.49

https://www.becode.org

Autoformation
E-learning

Pourquoi ne pas vous former en suivant des cours en ligne ? De fait, à l’heure actuelle, Internet regorge d’innombrables ressources sur les divers langages de programmation, les réseaux (sociaux), le développement pour le Web, la sécurité ou encore l’utilisation de divers logiciels informatiques. Il y en a pour tous les niveaux et pour tous les budgets.

Non seulement les cours en ligne vous permettent d’apprendre les opérations de base en informatique (l’utilisation de Windows, des logiciels de base, créer et sauver un document, utiliser un logiciel de courrier électronique, …) mais vous devez savoir aussi que si vous souhaitez évoluer dans ce domaine, la part d’autoformation est importante. En effet, d’une part, ce n’est que par une utilisation régulière de l’ordinateur et de ses programmes que vous progresserez et, d’autre part, il vous sera nécessaire de vous maintenir à jour car les technologies et les logiciels évoluent continuellement.

Pour trouver ces cours, rien de plus simple ! La solution la plus basique est de vous rendre sur Google ou sur YouTube et de faire une recherche à l’aide de mots clef en lien avec ce que vous recherchez (Par exemple : « apprendre l’informatique », « cours informatique débutant », « Apprendre Word », « utiliser photoshop » ou encore « apprendre à programmer ».) et vous trouverez de nombreux liens et de nombreuses vidéos. Attention avec cette méthode cependant, tous les cours ne se valent pas et la qualité des cours peut varier.

Une autre solution est d’utiliser des plateformes en ligne qui proposent des cours, vidéos et autres exercices. En voici quelques-unes :

  • Tuto.com : des cours et tutoriels informatiques gratuits et payants. Ce site vous propose des vidéos payantes pour apprendre le maniement de dizaines de logiciels informatiques. La plupart des vidéos sont payantes, mais il existe tout de même plus d’un millier de tutoriels gratuits qui vous seront bien utiles !
  • Developpez.com : C’est un site qui héberge de très nombreuses ressources pour les développeurs du monde entier. C’est gratuit et en français. Vous y trouverez un forum d’échange pour y poser vos questions et de très nombreux cours et tutoriels sur la programmation et l’informatique professionnelle.
  • Udemy.com : C’est une plateforme qui offre des cours vidéos en ligne sur une grande variété de sujets, dont l’informatique et les logiciels. La plupart des cours sont payants mais vous pouvez aussi y trouver des cours gratuits. Ceux-ci peuvent être en français ou en anglais.
  • Il en existe plein d’autres ! Nous vous renvoyons à notre article sur les MOOC, où nous avons rassemblé des liens vers des cours en ligne en français et en anglais.

Vous voulez en savoir plus ?

Dossier sur les métiers de l’informatique sur le site de l’université Catholique de Louvain.


Digital Wallonia est la stratégie numérique de la Wallonie. Dans ce cadre, une plateforme internet a été créée et rassemble et diffuse des informations sur des projets et autres initiatives en matière de stratégie numérique. Mais surtout, vous y trouverez des contenus de référence sur les technologies, les enjeux et les opportunités en lien avec la transformation numérique :


Intelligence Artificielle : une petite vidéo pour découvrir ce domaine avec Hugues Bersini, professeur à l’Université Libre de Bruxelles, membre de l’académie royale de Belgique et co-directeur du laboratoire IRIDIA :


Pour les curieux ou les mains vertes, voici une étude du Centre Jean Gol sur l’impact de l’intelligence artificielle dans les secteurs de la santé et de l’agriculture : « COMMENT L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE VA RÉVOLUTIONNER NOTRE ÉCONOMIE » :


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